À l'heure où les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations, on voit de plus en plus souvent les mots biodégradable, compostable et recyclable sur les emballages des produits que l’on achète. Bien que l’on entende ces termes au quotidien, il n’est pas toujours évident de connaître ce qui les différencie. Pourtant, ces mots désignent des façons bien différentes de traiter nos déchets. Pour ne plus se tromper, voici un petit guide pour les comprendre et mieux trier ses détritus.
Biodégradable: Se Dégrade Naturellement
Un produit biodégradable peut se décomposer naturellement sous l’action de micro-organismes (bactéries, champignons, enzymes) sans laisser de substances toxiques. Un produit biodégradable, tel qu’un déchet alimentaire, du coton ou un produit d’origine végétale, finit par se décomposer et se transformer en dioxyde de carbone, en eau et en biomasse.
Le problème avec cette définition est qu’il n’existe pas de limite de temps pour la décomposition du déchet. Par exemple, même le plastique est considéré biodégradable, car il finit par se décomposer dans la nature… après environ 500 ans. Ce terme a donc progressivement perdu de sa pertinence et fait l’objet de nombreuses utilisations inappropriées, parfois volontairement à des fins commerciales.
Alors, comment jeter un produit dit biodégradable? Surtout, ne pas le mettre au recyclage, sauf si c’est explicitement indiqué : il pourrait perturber la chaîne de tri et contaminer les matériaux recyclables. Il ne faut pas non plus le jeter dans la nature. Comme expliqué, un produit peut être biodégradable, mais mettre des années à se décomposer; il peut même libérer des microplastiques durant ce temps-là. La meilleure option est le compost, si c’est possible et mentionné sur l’emballage. En cas de doute, il vaut mieux jeter l’article à la poubelle ordinaire pour ne pas risquer de contaminer le tri.
Compostable : Biodégradable, Mais Mieux Encadré
Un objet compostable est biodégradable dans des conditions spécifiques (température, taux d’humidité, oxygène), grâce à des microbes qui le transforment en une matière organique appelée « humus ». Ce processus permet de produire un fertilisant naturel qui enrichit les sols, améliore leur structure et soutient la vie microbienne. Contrairement à une simple dégradation, le compostage aboutit à un produit utile, sans résidus toxiques, à condition que le matériau soit correctement trié et dirigé vers un composteur adapté, domestique ou industriel selon les cas.
Les matières compostables se divisent généralement en trois grandes catégories :
Les résidus alimentaires, qu’ils soient d’origine végétale ou animale ;
Les résidus verts, comme les feuilles mortes, le gazon ou les petites branches ;
Les fibres souillées, telles que les papiers ou cartons très sales ou humides, qui ne peuvent pas être recyclés mais conviennent au compost.
Pour se décomposer correctement, un compost a besoin d’être régulièrement aéré : il faut brasser la matière pour apporter de l’oxygène, indispensable à la dégradation. À l’inverse, une décharge est un environnement fermé, peu oxygéné, où les conditions ne permettent pas au compost de se former. C’est pourquoi les produits compostables ne doivent pas être jetés à la poubelle ordinaire.
Recyclable: Donner une Seconde Vie
Un déchet recyclable est un matériau qui peut être collecté, trié et transformé pour fabriquer un nouvel objet. Le produit n’est pas détruit, mais réutilisé sous une autre forme. Contrairement au compostage (qui concerne la matière organique), le recyclage concerne surtout les déchets inorganiques : plastiques, papiers, métaux, carton ou encore verre.
Au lieu d’être détruite, la matière est récupérée, traitée, puis réinjectée dans un cycle de production, souvent sous une autre forme : par exemple, une canette en aluminium devient une nouvelle canette et une bouteille en plastique devient un vêtement en polyester.
Mais attention, recyclable ne veut pas dire recyclé. Pour qu’un matériau soit effectivement recyclé, il doit :
Être trié correctement par le consommateur ;
Être propre ;
Correspondre aux capacités de traitement des centres de tri locaux.
Et les Produits Iris + Arlo ?
Chez Iris + Arlo, chaque aspect des produits est conçu pour avoir un impact environnemental le plus faible possible, sans compromis sur l’efficacité ou le confort.
Concrètement, les protections menstruelle Iris + Arlo sont fabriquées à partir de coton 100 % biologique. Elles sont biodégradables en environ 150 jours et compostables en milieu résidentiel ou industriel, là où les municipalités le permettent. Ainsi, contrairement aux produits jetables classiques, les produits Iris + Arlo ne mettent pas des siècles à disparaître.
Pour ce qui est de l’emballage, il est tout aussi responsable que le contenu. L’emballage des tampons est biodégradable et recyclable. Celui des serviettes est entièrement compostable, tout comme leur film arrière, car fabriqués à partir de biofilm végétal. Enfin, les boîtes de nos produits sont en carton recyclable certifié FSC, issu de forêts gérées durablement.
Conclusion
Biodégradable, compostable, recyclable : ces termes désignent des concepts bien différents, qui ne doivent pas être utilisés comme synonymes. Il est essentiel de lire les étiquettes avec attention, de comprendre les labels et de connaître les consignes de tri appliquées autour de vous. En choisissant Iris + Arlo pour vos produits menstruels, vous optez pour des composants et emballages pensés pour se décomposer rapidement, que ce soit par recyclage ou compostage.